Peut-on entrer sans formalités dans mon squat ?


Vu dans la FAQ d’Obspol.

Non car c’est un domicile protégé si j’y réside effectivement (parce que j’y dors le plus souvent), même si je ne suis pas inscrit.e à la commune à cette adresse et même si je n’ai aucune autorisation du propriétaire. Les policiers ne peuvent entrer librement que dans les bâtiments « abandonnés », ce qui n’est pas le cas dès que j’ai installé des affaires (par exemple un lit de camp avec des couvertures, quelques provisions et un réchaud à gaz). Je ne commets aucun délit par le simple fait d’habiter dans un logement (jusque-là inhabité) contre la volonté du propriétaire. Sauf cas d’urgence limités (voir plus bas), les policiers ne pourront pas entrer sans autorisation d’un juge (qui peut ordonner l’expulsion sur demande du propriétaire) ou décision du bourgmestre (qui peut faire évacuer les lieux pour des raisons de sécurité en cas d’urgence). Si les policiers se trouvent à la porte du squat, j’ai intérêt à leur demander s’ils ont un document qui leur permet d’entrer. S’ils n’ont rien et qu’ils n’invoquent pas d’urgence, d’appel venant de l’intérieur ou de flagrant délit, je peux refuser d’ouvrir et les empêcher d’entrer.

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