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Peut-on se domicilier dans un squat?

Même si beaucoup de communes refusent (ou du moins tente dans un premier de temps de refuser) de domicilié les habitants de squat, la loi normalement les y obligent! La commune de Schaerbeek par exemple demande pour chaque domiciliation un contrat de bail. Elle est dans l’illégalité la plus total et pourrait être sanctionés.

En effet on peut voir sur le site de la Direction générale Institutions et population que

La détermination de la résidence principale étant fondée sur une situation de fait, c’est-à-dire la constatation d’un séjour effectif dans une commune durant la plus grande partie de l’année, une administration communale ne peut refuser l’inscription dans les registres de la population de personnes ayant établi sans titre ni droit leur résidence effective dans des immeubles inoccupés. Cette inscription n’équivaut toutefois jamais à une autorisation d’occupation desdits immeubles.

Par ailleurs, il appartient aux propriétaires de requérir l’expulsion des occupants auprès du juge de paix compétent.

 et aussi pour les communes qui refuseraient:

La tenue des registres de la population est de la compétence du collège échevinal et de l’officier de l’état civil. Des négligences graves peuvent être sanctionnées conformément aux législations régionales en la matière. En outre, l’amende prévue à l’article 23 de l’arrêté du 16 juillet 1992 relatif aux registres de la population et au registre des étrangers vise également les infractions commises par les autorités communales.

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Bouh!: docu sur le squat des 400 couverts à grenoble

Téléchager par bittorent

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69: Documentaire sur la défense d’un squat à Copenhague

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A quoi sert un squat, du point de vue de la transformation radicale de ce monde ?

Vu sur Soyons-Sauvages

Suit un petit texte fort intéressant traduit de l’espagnol, qui a le mérite de poser la question, à mon sens fondamentale de « à quoi sert un squat, du point de vue de la transformation radicale de ce monde ? »

Ce texte est un extrait d’une revue madrilène ESPACIO. IL n’est pas présenté ici pour être pris comme un catéchisme mais pour orienter la réflexion sur ce que peut être un squat qui veut se mêler de la beauté des choses et de la transformation du monde. Nik Lortographe, Ella Syntaxaussi !

L’occupation. Jusqu’à maintenant, et cela parait être une caractéristique propre des C.S.A (centres sociaux autogéré), ces expériences se sont toujours réalisées dans des maisons occupées. Cette évidence est un aspect non négligeable de ces initiatives autogestionnaires. L’occupation de bâtiment pour répondre à des besoins, ou faire des démonstration de force, est une pratique qui ne date pas d’hier. Comme démonstration de force elle peut paralyser l’activité d’une administration, ou maintenir la production pendant une fermeture patronal ou une grève active – dans ce cas c’est aussi une démonstration de pouvoir (dans le sens de capacité à faire des choses). Comme moyen de palier à une nécessité, elle est toujours réalisée par des secteur sociaux défavorisés (ré-apropriation directe), de manière quotidienne, biens que ces pratiques ne soient pas lié à des mouvements politiques organisés. Ainsi l’occupation peut être une forme de lutte et de pression très avancée au sein de laquelle se produit des exercices de contre pouvoir, ou une réappropriation directe de produits auxquels nous n’avons pas accès mais dont nous avons besoin (voler, griller le bus, bloquer les compteurs).

L’occupation et le C.S.A. Quand un immeuble est occupé pour réaliser une série d’activités et de pratiques dissidentes, l’occupation est autant une réappropriation directe qu’une démonstration de force. On prend un morceau de sol (marchandise) et on lui donne une utilité immédiate (valeur d’usage) et collective à l’encontre de ses propriétaires et gestionnaires officielles. L’occupation et la réalisation d’un C.S.A est dans tous les cas une pratique sociale -plus ou moins étendue- qui consiste en dernière analyse dans la réappropriation d’un bien en le transformant en un bien social, géré collectivement et directement selon les nécessité de ses usagers.

Dans ce sens, c’est une pratique profondément subversive puisqu’elle favorise la valeur d’usage destinée à satisfaire les besoins des producteurs par rapport à la valeur marchande, c’est à dire la sacro- sainte marchandise. C’est aussi un fait révolutionnaire en tant que pratique d’auto-valorisation de classe: « Par auto-valorisation nous entendons l’alternative qui, sur le terrain de la production et de la reproduction met en marche la classe ouvrière en vue de s’approprier le pouvoir et de se réapproprier les richesses, à l’encontre des mécanismes capitalistes d’accumulations et de développements » (Tony NEGRI Dominio y sabotage) ou bien « l’accumulation au sein de la classe ouvrière d’expression de lutte et d’exercice de contre pouvoir. » (Texte sur l’autonomie ouvrière.).

L’occupation et la réalisation d’activités, indépendamment de la nature de l’occupation constitue par elle même un acte radicalement transformateur puisqu’elle se situe dans le champ de la production/reproduction et circulation de la marchandise court circuitant le processus, à la base du système. Et politiquement elle suppose un exercice directe de contre pouvoir et de pratique autogestionnaire et autonome de la part de la « classe dominée » (pour ne pas rentré dans le débat travailleureuses / chomeureuses). Le C.S.A comme initiative transformatrice.

Les C.S.A pourraient se définir comme tel: « Centre de rencontre ou d’activité permettant en même temps l’expérimentation de nouvelles forme de vie en commun et de relations, avec comme objectif de créer des espaces de références qui permettent de renforcer les articulations du social » (Ramon F.Duran l’explosion du désordre) Selon cette définition les C.S.A seraient surtout des lieux publics de socialisation personnelle, d’éducation et de communication qui renforce la construction des liens sociaux, servant de point de référence pour ceux -ci. Il doit servir de lieu de rencontre pour les différent groupes -formel ou informel- où ils puissent mettre en commun de nouvelles pratiques en marge du pouvoir. Ici que le C.S.A soit en contact avec le quartier ou la ville où il se situe, et qu’il participe et favorise ses luttes prend une grandes importance. « En de nombreuses occasions l’importance est dans les endroits physique, des locaux où l’on trouve un bar, des classes pour adultes, des commissions revendicatives, une radio communautaire… où se développe; un environnement sociopolitique plurielle, créatif d’initiatives urbaines, et aussi, des moyens unitaire avec d’autres associations et collectifs. » (T.R Villesante Algunas tesis sobre redes social y alteration ciudadanas).

L’existence d’un espace physique remplissant certaine conditions requise est important au moment d’appuyer une dynamique sociale à la base. Nous désirons qu’un C.S.A soit un lieu de communication, de socialisation, d’éducation, de réalisation de pratiques différentes, un centre de production de subjectivité alternative, de prise de conscience pour un changement , face à la pensé unique que le système déploie à travers l’éducation, les médias, les institutions etc… Un lieu où à travers la communication et la pratique on apprend à reconnaître notre propre intérêts collectifs face au supposés intérêts générale de l’Etat et du capitale. « Le système éducatif est politique, de sorte que ce n’est pas nous qui essayons de le politiser. Ce que nous proposons c’est une contre politique opposée à celle établie. » (Marcuse Ensayo sobre politica y cultura.).

Jusqu’à maintenant nous avons parler du caractère culturelle et sociale d’un C.S.A et de sa relation avec ce qui l’entoure. « Centre  » dans le sens d’espace concret et de point de référence, d’espace libéré où confluent et ce développent différentes expressions du social et en étroite relation avec le milieu comme cadre important de la lutte pour la transformation sociale. Il reste à rappeler le caractère autogestionnaire de ces initiatives, et c’est un des aspects les plus important car il à trait au caractère transformateur des C.S.A et à quelques unes des questions que nous avons abordées précédemment. « L’appropriation de l’espace doit se convertir en un point de référence d’importance en vue d’une transformation social de la réalité avec des propositions concrètes. » (T.R Villasante op. cité) L’occupation et la réalisation d’un C.S.A est notre forme d’appropriation de l’espace et l’autogestion notre proposition concrète en vue d’un changement sociale. Aussi, et surtout, le caractère autogestionnaire d’un C.S.A à une incidence sur l’auto-valorisation qui prend plus de formes, qui fait que ses expériences soient déjà par elles-mêmes une transformation de la réalité. Le développement de nouvelles institutions peut-être réalisé maintenant par des personne avec de nouvelles nécessités.C’est aussi un exercice de contre pouvoir, puisqu’il arrache des espaces au système pour préfigurer en eux de nouvelles formes de gestions des problèmes qui touchent à l’espace libéré et, par extension, à la personne qui l’utilise. L’autogestion prend une part importante à cette fonctions éducative, à laquelle nous nous référions précédemment.

Face à la passivité et à la délégation à laquelle nous forment les pouvoirs, la gestions collective et directe d’un espace « oblige » ses utilisateurices à assumer la gestion de ses activités, à prendre les rênes d’au moins une facette de leur vie. De plus avec l’autogestion nous démontrons la possibilité de nouvelles formes d’organisations qui répondent de manière effective à la satisfaction de nos nécessités collectives. Pour conclure, dire que les C.S.A devraient être des espaces récupérés au système pour la satisfaction de nos besoins et la coéducation entre les différentes expressions du corps social qui se croisent dans ces espaces. Centre d’éducation par la pratique de l’autogestion et de la démocratie directe, comme dans les activités qui s’y réalisent, démontrer qu’autre chose est possible. En définitive: centre de contre pouvoir et de transformation sociale.

Quelques propositions concrètes. Pour que les centre sociaux puissent développer ces objectifs, ils devraient se doter de certains mécanismes. Etre autogestionnaire, c’est en grande partie question de volonté, de pratique, de clarté des objectifs, et surtout, de contrôle par rapport à l’assemblé générale du C.S.A. Une certaine rigueur par rapport au rôle de l’assemblée, la régularité de celle ci et surtout la garantie que seul ce qui est discuté et approuvé en son sein aie une valeur. Vivre libre ou mourir. Notre rêve est de vivre libre, détruire toutes forme de pouvoir établi et toute hiérarchie. Pour nous la liberté ne peut être séparée du plaisir et nous somme capable de beaucoup pour ces deux choses. Nous sommes conscient qu’il n’existe pas de liberté dans le sacrifice et l’immolation. Dans ce sens l’expérience la plus complète que nous ayons aujourd’hui la chance de vivre, est celle de l’autogestion. Laquelle s’ouvre des espaces à travers l’action directe, entendu comme expérience collective, ouverte et large, qui ne s’encombre pas des limites fixée par l’Etat entre légalité et illégalité. l’occupation de lieux abandonnés réunit ces prérogatives et ouvre la porte de manière correcte à l’autogestion. Le développement de l’autogestion dans nos vie ne peut se faire sans saper ce qui existe déjà.

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